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Ateliers "kontañ kaoz" : ouverts à tous, y compris en cours d’année.

2025.Séance du 8 Février avec Andrev Sezneg, à l’Ehpad
Ce samedi après-midi, une quinzaine de personnes habituées des séances kontañ kaoz et une douzaine de résidents de l’EHPAD du Steïr à Plogonnec se sont retrouvées dans la salle de loisirs de cet établissement pour profiter des talents de conteur d’Andrev SEZNEG.
Originaire de Plogoneg, enseignant de breton au sein de l’association ROUDOUR, Andrev a su au fil des années se constituer un répertoire puisé dans la tradition orale de nombreux pays de par le monde, du Liban au Pays Basque, en passant par la France, et bien-sûr dans l’inépuisable fond légendaire breton.
Un répertoire qu’il sait restituer dans un breton oral adapté à ses différents auditoires et ce fut le cas cette fois encore, pour le plus grand plaisir des participants. Expérience à renouveler, de l’avis de tous !

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Séance du 31 Janvier avec Eliane Ansquer
C’est une trentaine de personnes qui sont venues écouter Eliane parler de sa vie d’ouvrière d’usine à Douarnenez. Etonnées de découvrir à quel point était morcelé le travail de réalisation de la boite de sardines, de maquereaux ou de thons que, machinalement et sans y penser, ils ouvrent pour leur déjeuner !
Elles ont pu entendre, à travers le témoignage d’Eliane, comment se sont progressivement dégradées, insidieusement et de façon irrépressible, les conditions de travail dans les conserveries.
Une heure et demie agréable et tonifiante passée en compagnie d’une femme déterminée à traiter en breton d’un sujet d’actualité, un sujet dont on parle beaucoup à l’occasion du centième anniversaire de la grève des ouvrières des conserveries de Douarnenez. C’est avec aisance qu’Eliane a répondu à de nombreuses questions, dont certaines plutôt techniques.

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2024...Séance du 6 Décembre avec Gwenole Larvol.
Vingt personnes sont venues rencontrer Gwenolé Larvol, instituteur à l’école bilingue de Douarnenez pendant quinze ans, et aujourd’hui formateur des futurs instituteurs à l’Université de Brest.
Gwenole est venu présenter l’une des principales questions à propos de l’enseignement du breton aujourd’hui : est-ce suffisant d’enseigner cette langue dans les écoles pour lui redonner sa place dans la vie quotidienne en Bretagne ?
Beaucoup de questions ont été posées :
- celles de Gwenolé aux participants sur ce qui les pousse à utiliser le breton,
- celles des participants à Gwenolé sur la façon de faire pour que l’école en fasse plus et soit plus efficace, mais aussi sur ce qu’il faudrait faire en dehors de l’école.
Ses réponses ont été simples :
- former les instituteurs bilingues à inciter, de façon convaincante, leurs élèves à utiliser le breton en dehors de la salle de classe,
- former plus d’instituteurs bilingues,
- créer pour les élèves un environnement brittophone en dehors de l’école. Une séance agréable, vive, au déroulement plein de vie.

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Séance du 15 Novembre avec Anne Gouërou.
Plus d’une vingtaine de personnes sont venues à la salle Neved au Foyer Communal, pour rencontrer Anne Gouerou, chargée à QBO de l’égalité femmes-hommes, mais aussi du développement de l’usage de la langue bretonne. Pour remplir ces tâches, elle met à profit les compétences qu’elle a acquises auparavant, notamment en matière de réalisation cinématographique.
Elle a commencé la séance par un de ses courts métrages, un film réalisé à Lorient qui parle des femmes violentées et de l’aide qu’elles peuvent obtenir de services spécialisés dans ces problèmes de société.
Des échanges d’une grande richesse ont eu lieu après la projection du film entre elle et les personnes venues la rencontrer.
Certains ’’détails’’ de la vie quotidienne ont ainsi été évoqués, des ’’détails’’ qui n’en sont pas du tout car ils façonnent l’espace public, depuis les cours d’école dominées par le ballon rond jusqu’à l’urbanisme en général dont les architectes oublient la place et les besoins des femmes.
Ont aussi été évoqués les outils et méthodes dont elle dispose pour remplir ses missions : écouter, observer, analyser pour comprendre le comment et le pourquoi... mettre en évidence les problèmes, conseiller et proposer des solutions...

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Séance du 18 Octobre avec Konogan An Habask
Plus d’une vingtaine de personnes sont venues rencontrer Konogan An Habask. En plus d’être un maître musicien, Konogan est également un expert des instruments les plus emblématiques de la musique bretonne : le biniou et la bombarde, et il les a présentés. Mais rien n’a plus retenu l’attention que les précisions qu’il a données sur le "biniou irlandais", c’est-à-dire le "uillean-pipe", ou "pip-ilin" en breton. Konogan a décrit les différentes parties de cet instrument, et les diverses façons d’en jouer. Et il a joué de nombreux airs, bien sûr, pour le plus grand plaisir des habitués des séances "Kontañ kaoz".

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Séance du 28 Septembre, à Douarnenez, avec Fulup Kloareg.
Une douzaine de personnes ont répondu à l’invitation du Comité de Jumelage pour une séance aussi inaccoutumée que pleine d’intérêt le long des quais et des ruelles pentues de Douarnenez.
Les participants ont été accompagnés et guidés par Fulup Kloareg qui leur a fait découvrir, par la magie des noms de lieux, tant actuels qu’anciens, l’histoire de la ville.
Une véritable enquête ! Une enquête qui a amené les marcheurs à imaginer les paysages d’autrefois, ceux d’avant la croissance progressive, au fil des années et des siècles, de la ville telle que nous la connaissons aujourd’hui. Un nom, que l’on n’entend plus ni ne voit pas sur les plaques des noms de rues, ’’Pors Gomeuneuc’’, rappelle les origines de la ville. La forme moderne serait ’’Gou-menec’h’’, c’est-à-dire ’’sous l’autorité des moines’’, ou ’’sous le contrôle des moines’’. Ce nom, attesté en 1337 (il y a sept siècles !) nous rappelle que le territoire de la ville actuelle n’était que des champs possédés et exploités par un monastère situé sur l’île près de la côte (l’ïle Tristan d’aujourd’hui).
Ce lieu ainsi nommé, aujourd’hui un quartier de la ville avec ses rues et ses bâtiments, n’était, il n’y a pas si longtemps, qu’une crique utilisée depuis des temps immémoriaux comme port d’échouage. Il a ensuite été aménagé en port de mer équipé de quais, de cales et d’une digue, puis comblé pour agrandir embarcadère et débarcadère... ou pour avoir des eaux plus profondes pour l’accostage des navires.
Plusieurs lieux ont ainsi été visités au cours de la promenade, en imaginant, à travers les noms anciens, ce qu’ils étaient d’être transformés.

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Séance du 28 Juin avec Fulup Kloareg
Une vingtaine de personnes sont venues rencontrer Fulup Kloareg, Douarneniste, ’’penn sardin’’ de la tête au pieds et ’’mordu’’ de langues, notamment celles des gens vivant autour de lui.
Il a parlé des noms, changeants au fil du temps, des quartiers de la ville, et des manières de parler breton, d’hier et d’aujourd’hui, par les gens qui y habitent. Et il a également abondamment répondu aux questions qui lui ont été posées sur le pays où il a passé vingt-six ans en tant qu’enseignant : le Brésil.

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Séance du 24 Mai avec Padrig An Habask
Padrig était notre invité du jour. Pendant plus d’une heure et demie, il nous a expliqué comment il avait conduit sa vie avec et par la langue bretonne.
Il a commence à apprendre cette langue en autodidacte à l’âge de dix-sept ans, et poursuivi de diverses manières : cours du soir et stages de Skol an Emsav, cours par correspondance avec Skol Ober...
Il a d’abord été professeur d’anglais et de breton, puis seulement de breton, tout en étant directeur du Skolaj Diwan Jalez Riou, le Collège Diwan Jalez Riou à Quimper.
Il a également créé une revue en breton : ’’Al Lanv’’, et a monté une maison d’édition du même nom : ’’Ti-Embann Al Lanv’’. Il a également expliqué comment son intérêt pour le breton l’avait conduit vers d’autres langues, de statut et de destin similaires (c’est-à-dire : un petit nombre de locuteurs et sans reconnaissance officielle de l’État) : le basque et le gallois. Il a traduit en breton plusieurs ouvrages écrits dans cette langue.
En peu de mots, nous avons vécu une séance intéressante et réconfortante à travers cette rencontre avec un homme qui travaille sans relâche et sans faiblesse pour défendre et promouvoir l’usage de la langue qui nous rassemble, une fois par mois et parfois plus, pour ’’kontañ kaoz’’, converser entre nous.

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Séance du 19 Avril avec Lukian Kergoat
Vingt-cinq personnes sont venues échanger avec Lukian Kergoat sur un sujet dont personne ne peut dire qu’il n’en a jamais entendu parler : ’’Ce n’est pas le même breton’’.
Selon Lukian, il s’agit d’une sorte de maladie, et il lui a donné un nom : le SDEG, c’est à dire ’’Syndrome d’incapacité à se comprendre mutuellement’’. Et cette maladie frappe durement les Bretons, qu’ils soient brittophones ou non, et même les Français qui pensent pouvoir donner un avis sur le breton ou sur toute autre langue minoritaire.
Lukian est un ’’médecin’’ de grande expérience dans ce domaine, et il a pu expliquer et analyser les symptômes, les causes et les effets du mal.
*** Le symptome principal : la fermeture brutale des oreilles, qui frappe de surdité M. & Mme Tout le Monde.
*** Les causes : pour ceux qui sont capables de parler breton, la peur d’affronter les vraies raisons qui les motivent à ne pas le faire, et pour ceux qui ne le savent pas, un argument pour justifier la lutte contre cette langue et une excuse facile pour ne pas l’apprendre. Et derrière cette première cause, une autre, plus cachée : la honte, profondément ancrée dans l’esprit et le cœur des gens, la honte d’être Breton !
*** Les conséquences : elles sont très graves car ce SDEG jette tout le monde, ceux qui voudraient utiliser la langue bretonne et ceux qui répugnent à le faire, dans le même sac étouffant, celui de l’omniprésence exclusive du français.
Lukian, en médecin efficace, a aussi su aussi prescrire l’indispensable médication, en expliquant que chacun a sa propre façon de parler sa langue, une façon personnelle qui est différente de celle des gens qui l’entourent et qui pourtant parlent la même langue que lui...
Et l’humour a certainement été le meilleur moyen de faire passer ce message : C’est le même breton !
Et les arguments de Lukian n’en manquaient pas.

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Séance du 29 Mars avec Andrev Seznec
C’est un plaisir d’écouter Andrev raconter les contes qu’il a glanés dans le patrimoine traditionnel de plus d’un pays à travers le monde, et également, bien-sûr, dans la tradition orale de Bretagne.
Et il ne fait pas que conter des histoires, Il sait aussi enrichir certaines à partir de sa propre imagination, Car cette passion de conter lui vient de loin.
Quand il était enfant, comme la ferme de ses parents se trouvait à la campagne loin du bourg, il avait été mis en pension à l’école St Tegoneg, au bourg,
Et il y trouvait le temps long. Par chance il a pu soigner sa nostalgie par l’enchantement des contes qu’il pouvait lire dans le livres de la bibliothèque de l’école, Voilà comment il a ’’attrapé’’ l’envie et l’habitude de conter. Et depuis il ne s’est pas arrêté.
Un vrai plaisir qui a été partagé par les vingt personnes venues l’écouter ce 29 Mars au Foyer Communal.

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Séance du 23 Février avec Renée Ribeyre
Une quinzaine de personnes ont pris part à la séance « kontañ kaoz animée par Renée qui a présenté l’association ’’Solidarité Madagascar’’. Photographies, un court film et des explications ont permis aux participants de découvrir une association très active, capable d’organiser toutes sortes d’événements avec pour seul objectif de collecter de l’argent pour aider les populations de Madagascar.
Un détail à remarquer dans sa méthode : l’argent collecté n’est pas remis aux Malgaches, mais il sert à payer directement les travaux dont la réalisation a été décidée en commun avec les habitants.

Séance du 14 Janvier avec Pol Dagorn
Plus de vingt personnes sont venues écouter Pol Dagorn raconter son voyage à pied jusque St Jacques de Compostelle.
Une vingtaine dont presque la moitié s’y était déjà rendue, à pied ou au volant de leur voiture, ou est en train de nourrir le projet d’y aller d’ici peu.
N’allez pas conclure que les Bretons, ou les brittophones, sont plus attirés que les autres peuples pour s’en aller pérégriner vers St Jacques de Compostelle.
Pol a témoigné que les gens qu’il a rencontrés sur les chemins de Compostelle venaient de toutes sortes de pays et de peuples, Et que les motivations qui les avaient mis sur la route étaient tout aussi variées.
Deux heures agréables, vite passées, offertes par Pol a ceux venus l’écouter et qui ont en plus donné à certains d’entre eux la démangeaison de chausser leurs chaussures, d’endosser leur sac, d’empoigner leur bâton et de prendre la route, D’autres témoignages en perspective, assurément !

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2022-2023

Séance du 3 Mars avec Jean Gouérec

Un public divers et passionné, un peu plus de 20 personnes, ont répondu présent pour dialoguer avec Jean Gouerec, venu présenter l’histoire de la production laitière et ses débouchés depuis la période d’avant les Trente Glorieuses jusqu’à nos jours.
- A ceux venus pour le plaisir d’entendre et parler breton se sont ajoutées des personnes plus directement intéressées par le sujet traité : professionnels d’aujourd’hui ou anciens agriculteurs, acteurs directs de spectaculaire croissance de cette filière et aujourd’hui témoins lucides de ses dernières évolutions.
- Jean a conclu par un zoom sur la production de lait bio, pari gagnant pour les producteurs jusqu’il y a peu et aujourd’hui en déclin sans que des solutions de relance n’apparaissent clairement.

Séance du 13 Janvier avec Thomas MOYSAN

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Il a fallu se serrer autour de Thomas Moysan..., car la salle habituelle retenue pour la séance « Kontañ kaoz » avait, au dernier moment, été affectée à une autre activité ! Nous nous sommes donc repliés dans la petite salle d’à côté et, en repoussant et empilant tables et autres meubles, c’est finalement une quinzaine de personnes qui a pu y trouver place autour du chargé de mission à la langue bretonne sur la communauté d’agglomérations Quimper Bretagne Ouest.
- A un auditoire motivé par la défense et le développement de la langue bretonne, il a présenté ses principaux domaines d’intervention :
• la présence du breton sur tous les supports d’information et de signalétique mis en place par les communes de l’agglomération,
• la dénomination des lieux et l’adressage en général,
• l’application de la carte « Ya d’ar brezhoneg »,
• et une animation de même inspiration que nos séances « Kontañ kaoz », des rencontres proposées aux brittophones et qu’il a baptisées « Flapomp ! » Quelqu’un qu’il était important de rencontrer pour tous ceux qui se sentent concernés par le devenir de la langue bretonne.

Séance du 18 Novembre avec Arno ELEGOET

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L’édition de "Ar Marc’h Dall" et, avant, de "Kan ar Bed" : une épopée.
- Tout le monde, ou presque, sait évidemment ce qu’est une épopée. C’est une suite d’événements exceptionnels, ayant trait à l’Histoire ou à une légende, teintés d’héroïsme et de merveilleux…
- Après avoir écouté Arno Elegoët raconter l’histoire de l’édition de "Kan ar Bed" et "Ar Marc’h Dall", on sent monter en soi le sentiment d’avoir entendu le récit d’une épopée.
- L’histoire de la fabrication de ces deux disques-livres est pleine d’écueils, des écueils inattendus et parfois incompréhensibles, mais aussi pleines de surprises et de rencontres fertiles en émotion et enchantement. Producteur et réalisateur ont aussi couru le monde : ils sont allés jusque Sofia (Bulgarie) pour enregistrer l’Orchestre Symphonique de Bulgarie, ou encore jusqu’en Corse pour enregistrer le chœur d’hommes ou certains solistes…
- Quand donc composera-t-on une "gwerz" pour chanter les exploits de l’équipe qui s’est employée à réaliser de telles œuvres ?

https://bannouheol.com/fr

Séance du 7 Octobre avec Jean-Paul KERDRANVAD

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Bien qu’il soit en retraite depuis déjà plusieurs années, Jean-Paul Kerdranvat est resté meunier corps et âme.
Mais, ce 7 Octobre, au Foyer Communal, il a montré à la vingtaine de personnes venue le rencontrer qu’il savait aussi être un conteur de choix tant était grand l’enthousiasme de ses propos et de son parler bigouden solidement enraciné quand il évoquait son moulin et son métier.
Il a fait voyager ses auditeurs à travers l’histoire des moulins en Bretagne, le commerce des diverses céréales et les façons de les moudre pour l’alimentation des humains et des animaux.
De quoi apprendre beaucoup… et retenir.

2021

Séance du 14 Novembre avec Hervé LOSSEC

C’est avec grand plaisir que nous avons reçu Hervé LOSSEC et son épouse venus spécialement du Léon pour cette rencontre en breton à Plogonnec. Un moment agréable pour la cinquantaine de personnes présentes ce dimanche après-midi 14 Novembre au Foyer Communal. Hervé est brittophone de naissance. Il est né à Lesneven juste après la Seconde Guerre Mondiale. Il a exercé deux ou trois métiers durant sa vie professionnelle.

- Son domaine de prédilection, c’est la traduction. Il a traduit en breton plusieurs sortes d’ouvrages écrits en français :
— - des bandes dessinées comme les aventures de Jack Palmer, un détective crétin, plus qu’un peu limité intellectuellement... et qui ne comprend pas grand-chose aux affaires qu’on lui confie ! (Jack Palmer est un personnage créé par René PETILLON, natif lui aussi de Lesneven également à la fin de la Seconde Guerre Mondiale !). "Palmer en Bretagne " est devenu "Palmer e Breizh", c’est évident ! Et "Temps de cochon en Bretagne", par NONO et Paul BUREL, est devenu "Amzer lous-pemoc’h e Breizh" !
— - il a aussi traduit des romans écrits en français, dont ceux d’Anne GUILLOU : "Noce maudite" devenu "Ar friko milliget" et "Dommage de guerre" devenu "Koll-digoll brezel"...
— - et des livres "jeunesse" écrits par Hervé JAOUEN, comme "Quelle vie de chien !" devenu "Pebezh buhez ki !", ou "Le monstre du Lac Noir" devenu "Euzhvil al lenn Du"...
Traducteur soigneux et curieux, il va sans façon demander à untel ou untel comment il dirait telle ou telle chose ... Et c’est ce qu’il a mis en pratique durant cette rencontre cornouaillaise !

- Il a aussi évoqué :
— - les injures qui savent fleurir si suaves et nombreuses dans notre langue et qu’il a cueillies ici et là !
— - les proverbes qu’il a récoltés avec tant de plaisir dans le jardin de la sagesse des brittophones de naissance !
— - et pour terminer joyeusement… les bretonnismes, évidemment !
La conversation s’est poursuivie toujours dans la bonne humeur autour d’un café-gâteaux offert par le Comité de Jumelage.

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2019-2020

Séance du 23 Octobre avec Anna AR BEG Plus de 20 personnes sont venues pour rencontrer Anna Ar Beg lors de cette séance qu’il a finalement été possible de « caser » entre deux alertes covid…
Anna est née à Quimper. Elle a été élevée en breton. Après avoir enseigné dans plusieurs endroits, elle est revenue en retraite à Quimper.
Elle a toujours travaillé à titre bénévole dans le milieu associatif bretonnant, en enseignant le breton, tout en organisant des stages de courte durée et d’autres plus longs, à Skol an Emsav, et surtout à KEAV (Kamp Etrekeltiek ar Vrezhonegerien), organisés depuis plusieurs années à Châteaulin, pendant deux semaines en Juillet, et qui rassemblent chaque semaine plus de 120 stagiaires.
En plus d’organiser des stages, elle s’occupe également d’une petite maison d’édition : « Mouladurioù Hor Yezh », qui édite régulièrement tous les ans des traductions littéraires, des créations et également des rééditions d’œuvres d’écrivains que l’on ne peut laisser tomber dans l’oubli.
En 2006, elle a lancé un groupe de lecture "Bodad Lenn Ti ar Vro Kemper" : une fois par mois ce sont 15 / 20 bretonnants qui se retrouvent pour discuter d’une œuvre littéraire, nouvelle ou ancienne, qu’ils ont préalablement choisie et lue. A l’occasion, des écrivains viennent expliquer leurs oeuvres, et les échanges sont toujours enrichisssants.
De quoi nourrir la discussion ! Le temps a passé vite en sa compagnie.

Séance du 21 Février avec Malo BOUËSSEL DU BOURG

C’est pas moins de trente personnes qui sont venues écouter Malo BOUËSSEL DU BOURG présenter, dans la langue de chez nous (c. à d. en breton) ce qu’est et fait "Produit en Bretagne", association à laquelle adhère plus de 450 entreprises, et son action en faveur du développement de la langue bretonne.

Au fil des échanges il est vite apparu évident que, en marketing, l’usage du breton constitue un atout de taille pour attirer l’attention et la sympathie du consommateur.

Le temps a passé trop vite pour épuiser tout ce qui était prévu au programme. Malo a promis de revenir l’année prochaine pour échange plus orienté vers la littérature, plus particulièrement ce genre poétique venu tout droit du Japon… qui parait si proche des proverbes qui fourmillent dans notre littérature orale.

Séance du 8 Novembre avec Jean MOALIC C’est exactement 22 personnes qui se sont déplacées pour entendre l’évocation par jean MOALIC des principales étapes de la lutte menée il y a maintenant 40 ans et plus contre le projet de centrale nucléaire à Plogoff.
A cœur de ces événements qui ont marqué l’histoire de la Basse Cornouaille et même bien au-delà, Jean MOALIC en connait tous les ressorts et secrets et, parmi les personnes présentes témoins ou acteurs de cette lutte, plus d’une a eu la surprise de prendre connaissance de détails dont elles ignoraient tout… C’est ainsi : le temps écoulé permet de lever le voile sur certaines choses qu’il convient de garder secrètes dans le feu de l’action !
Mais les échanges entre l’invité et les participants ne sont pas restés fixés sur le passé. Les questionnements du temps présents ont aussi été abordés, comme cette question de la motorisation électrique proposée en alternative à la motorisation classique dans un contexte où le nucléaire reste la principale filière de production d’électricité et où le dérèglement climatique provoqué par l’excès de rejet de CO² devient un problème à régler de toute urgence.

Dimanche 20 Octobre : visite du moulin de la Lorette en Plogonnec. 60 personnes au rendez-vous ! C’est un bien agréable après-midi qu’ont passé les 60 personnes et plus qui ont répondu, dimanche dernier, à l’invitation de Raymond LAGADIC et du Comité de Jumelage pour visiter le moulin de la Lorette. Il faut dire que tout était réuni pour faire de cet après-midi l’un de ces moments que l’on se plait à garder en souvenir : un soleil d’automne généreux, un lieu des plus plaisants où le Steïr coule ses eaux au fond d’une vallée encaissée sous les arches d’un vieux pont de pierre, et un guide, Jean Paul KERDRANVAT, qui a su, dans son breton riche et vigoureux, dépeindre cet univers complexe et un peu mystérieux des moulins et de la meunerie.
La visite s’est clôturée par un cidre/gâteaux offert par Raymond LAGADIC et le Comité de Jumelage.

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2018-2019 :

30 Septembre Andrev SEZNEG
26 Octobre Jeux
16 Novembre Angèle JACQ
30 Novembre Stefan MOAL
14 Décembre Bernez ROUZ
8 Février Aneirin KARADOG
22 Février Denez PICHON
15 Mars *
24 Mars Chapel Kilinen
29 Mars Yannick MENGUY
26 Avril *
24 Mai Mélanie JOUITTEAU

24 Mars, visite de la chapelle de Kilinen avec Daniel Kernalegenn

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Séance du 8 Février avec Aneirin KARADOG
Un bien vilain temps ce Vendredi 8 Février : de violentes bourrasques de vent et de la pluie tant que tant.
En arrivant à Plogoneg, Aneirin KARADOG, invité à venir ce jour là pour converser avec nous, a déclaré qu’il aurait pu tout aussi bien venir en bateau qu’en voiture, tant la pluie était dense et abondante tout au long de la route !
De quoi décourager plus d’un de mettre le nez dehors, assurément ! Quinze personnes se sont pourtant déplacées pour l’écouter et échanger avec lui… et ceux qui sont venus ne le regrettent pas… Une séance pleine d’enthousiasme, d’entrain de vie !
Aneirin a terminé le première partie de la séance en déclamant un poème de sa composition, et qui illustre bellement tout ce qu’il avait dit auparavant. Il y évoque ce qu’est pour lui "vivre la langue".
Voici ce poème (1 clic sur pdf) :

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Ce n’est pas seulement une vie de galloisant qu’il nous a contée, mais la vie d’un amoureux des langues, cherchant constamment à partager cet amour avec d’autres.
Il nous a expliqué qu’élever ses enfants en gallois était le plus cadeau qu’il pouvait leur offrir, et aussi comment il avait décidé d’enrichir ce cadeau en venant passer un an en Bretagne pour qu’ils apprennent aussi le breton.
Pour ce qui est de l’anglais, à son avis, il n’y a pas à s’en faire : il s’apprend d’une façon ou d’une autre tant il est omniprésent partout dans le pays, à travers l’administration, le commerce, la publicité… Aneirin n’a pas montré d’hostilité envers l’anglais. Il dit que les deux langues peuvent cohabiter, mais il dit aussi que le gallois a besoin de lieux pour respirer dans un pays où de plus en plus d’anglophones s’installent pour vivre.
Il n’est pas partisan de les "expulser". Au contraire, il dit qu’il faut leur donner l’indispensable nécessaire pour qu’ils cessent de vivre et de penser comme des Anglais et qu’ils puissent s’imprégner de l’âme, de l’inspiration, de l’esprit du Pays de Galles… en apprenant le gallois, par exemple… ! Vivre la langue est un mode de vie pour Aneirin KARADOG, un mode de vie fondé sur des convictions fortes et claires telles que :
"Mieux vaut du gallois imparfait que de l’anglais partout",
et nourri par de nombreuses activités qui peuvent paraitre insignifiantes mais qui sont cependant efficaces parce que concrètes, comme la "Journée du Shw mae", la "Journée du Bonjour", une façon d’utiliser systématiquement le gallois n’importe où pour entrer en contact avec n’importe qui, connu ou pas…
Aneirin KARADOG : un poète gallois venu en Bretagne pour enseigner l’anglais afin d’offrir la langue bretonne à ses enfants… L’art et la manière d’équilibrer détermination et réalisme !

Séance du 14 Décembre avec Bernez ROUZ
La matière des échanges entre Bernez ROUZ et les 22 personnes venues l’écouter aurait pu être très variée tant est large et diverse son expérience acquise au cours des activités auxquelles il s’est livré pendant des années.
Mais les propos et les échanges sont restés cantonnés sur un point : la langue bretonne et les soldats bretons pendant la grande guerre. Comme les armées de l’Etat français étaient organisées en régiments territoriaux (le 118 RI de Quimper pour la Basse Cornouaille, par exemple), il est évident que les soldats ne parlaient que breton entre eux. Mais cette situation n’a pas duré très longtemps. Les régiments de Basse Bretagne, envoyés en première ligne sur le front dès le début de la guerre, ont été vite décimés, et les survivants ont été éparpillés dans d’autres régiments. Dès lors, selon Bernez, comme ils ne pouvaient plus échanger quotidiennement en breton, ils ont commencé à utiliser leur langue dans les lettres adressées à leur famille. Un phrase, ici et là, parmi les phrases en français, des phrases en breton pour exprimer le plus difficile, le plus affreux…
Pour Bernez ROUZ, ceci n’a pas de quoi surprendre car, à cette époque, sur le 1 300 000 de brittophones en Bretagne, beaucoup savaient lire et écrire.
C’est un vrai travail de glanage pour débusquer ces écrits dans les milliers de lettre qui ont été écrites, du moins celles qui n’ont pas été par la suite jetées à la poubelle ou brûlées… Bernez ROUZ dit que les écrits en breton sont devenus de plus en plus nombreux au fur et à mesure que passaient les mois et que la guerre approchait de sa fin.
Ont bien sûr été aussi évoqués les écrits de gens reconnus aujourd’hui comme écrivains, des gens comme Yann Bêr KALLOC’H, Loeiz HERRIEU, ou encore, récemment reconnu, Yann Vari NORMAND.
Une séance émouvante, une séance comme il n’y en a pas eu assez dans le déluge des cérémonies commémoratives de ces temps-ci, un peu trop portées à enfler le nationalisme français et non pas à comprendre les conséquences du carnage de la guerre pour les Bretons, leur langue et leur pays.

Séance du 30 Novembre avec Stefan MOAL

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Une quinzaine de personnes sont venues converser avec Stefan MOAL. Une séance des plus plaisantes tant l’homme est intéressant et plaisant.
Nous avons eu l’occasion de faire connaissance avec la vie de quelqu’un qui se met à apprendre le breton : quelques bribes auprès de son père, d’autres collectés dans les livres, comme tous ceux qui n’ont pas appris le breton dans le giron maternel, et d’autres encore recueillis auprès de marins de basse Bretagne installés au Croizic, "pour suivre la sardine", et qui continuaient à converser en breton entre eux. Il nous a raconté comment, certains week-ends, il allait à leur rencontre sur son vélomoteur.
Comme son métier touche à l’enseignement de la langue bretonne à l’Université de Rennes, nous avons surtout pu avoir un aperçu de "l’univers" du breton aujourd’hui. S’il y a des gens qui voient le breton arriver sur sa fin, Stefan est, lui, de ceux qui "tournent la pilig du bon côté", de ceux qui pensent que tout n’est pas fini loin s’en faut et qu’il y a de quoi être "raisonnablement" optimiste. Il a évoqué un sondage, établi sur un échantillon de 8500 personnes et qui révèle que le tiers d’entre elles souhaitaient apprendre le breton. Entre le "dire" et le "faire" il y a bien sûr des abîmes sans fond mais, selon lui, cela démontre que beaucoup éprouvent encore du respect et de l’attachement pour la langue du pays.
Il nous a raconté quelques anecdotes de ce genre, comme le Tro-Breizh de l’un de ses amis irlandais qui lui dit qu’il n’avait pas passé une journée, nulle part, quel que soit l’endroit où il se trouvait, sans avoir rencontré un brittophone jeune, voire plusieurs…
Lorsqu’il est venu nous voir, il était en train de préparer un voyage à Taïwan. Il y a été invité pour participer à un colloque organisé sur les langues minoritaires. Ce colloque est organisé par les défenseurs du "hakka". Le "hakka" est l’une des quatre langues parlées sur l’île, et elle est en danger de disparition. Stefan a été invité pour exposer comment, en Bretagne, on s’y est pris, et on continue de le faire, pour sauver la langue bretonne.
A son retour en Bretagne, il faudra l’inviter à nouveau pour qu’il nous parle de l’état des langues à Taïwan.

Séance du 16 Novembre avec Angèle JACQ

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"L’histoire qu’on apprend à l’école n’est pas notre histoire". A bien l’écouter, on se rend compte que c’est finalement cette évidence toute simple qui a guidé Angèle JACQ dans son activité d’écrivaine… Le secret de son appétit d’écrire ? Parler de la vie des gens, de ceux que l’on croise au quotidien, dépeindre et rapporter leur vie dans le grand tourbillon de l’Histoire avec un grand "H" qui, pour le coup, prend les couleurs de la réalité.
Et c’est ainsi que la romancière devient historienne et nous raconte, dans "Les braises de la Liberté" et "Tinaïg", la Révolution française et l’Empire napoléonien vécus par le peuple en Bretagne. Ou encore, dans les trois volumes de la série "Les hommes libres", l’occupation allemande de la 2ème Guerre Mondiale, la résistance populaire, puis les faux-fuyants de l’Etat français quand il s’est agi de rendre leur liberté aux pays colonisés …
Les deux heures passées avec Angèle JACQ, le vendredi 16 Novembre dernier, ont paru bien courtes à la vingtaine de personnes venues la rencontrer et prendre connaissance de son œuvre.

Dimanche 30 Septembre : belle reprise de l’activité avec Andrev SEZNEG :
- Ce sont plus de 50 personnes qui se sont retrouvées pour flâner dans le bourg de Plogoneg et écouter Andrev SEZNEG, enfant du pays et conteur en langue bretonne hors pair, qui a raconté quelques bonnes histoires de son répertoire.
- Les participants se sont aussi rendus à la fontaine St Thurien où la vie du saint patron de l’église leur a été contée, puis au lavoir à quelques dizaines de mètres en aval où Andrev a fait frissonner son auditoire avec un conte sur les lavandières de la nuit, les terribles "kannerezed an noz".
- Cet après-midi était à la fois la dernière manifestation des Automnales, dont l’essentiel s’est déroulé sur le week-end des 16 et 17 Septembre derniers, et la séance de reprise de l’atelier de conversation en breton "Kontañ kaoz". Il s’agit d’une activité mise en place par le Comité de Jumelage. Elle est largement ouverte à tous ceux, brittophones confirmés ou non, qui souhaitent échanger en breton et pratiquer la langue du pays.

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L’établissement du programme 2018-2019 est en cours...

Calendrier 2017-2018 :
- 29 Septembre : remise en route !
- 20 Octobre : visite de Douarnenez avec Alexis BELBEOC’H,
- 10 Novembre : Tudi CREGUER, journaliste à RBO/I,
- 1er Décembre : Mélanie JOUITTEAU, linguiste, chercheuse(CNRS),
- 22 Décembre : Fanny CHAUFFIN, journaliste et enseignante,
- 26 Janvier : Erell COUPIER, Conseil Général du Finistère,
- 9 Mars : Fransez FAVEREAU, au sujet de son dernier livre,
- 30 Mars : Laëtitia FITAMANT, journaliste à Radio Kerne,
- 20 Avril : Yann GERVEN, écrivain et grammairien,
- 18 Mai : Jeux,
- 8 Juin : Annie COZ, écrivaine.

Séance du 8 Juin avec Annie Coz
C’est Annie COZ, écrivaine originaire du Pays Bigouden, qui a clôturé l’année 2017/2018 des séances "Kontañ kaoz".
Elle compte parmi les plus primés des écrivains de langue bretonne contemporains : Prix de la Ville de Redon, 1er Prix du concours de nouvelles lancé par la revue Al Liamm à l’occasion de son 400ème numéro, Prix FR3 et Office de la Langue Bretonne, Prix de la Ville de Vannes, Prix Per-Jakez HELIAS… Pourtant son œuvre n’est pas encore très abondante (ce qui est bien normal car elle n’écrit que depuis peu !) : un recueil de nouvelles, "Bili er mor" ("Des galets dans la mer"), deux romans pour adolescents, "Milio hag ar viziterien noz" ("Milio et les visiteurs du soir") et "Molwen, Bim hag al laer" ("Molwen, Dim et le voleur"), et d’autres nouvelles publiées dans différentes revues (Al liamm, Aber…) qu’elle espère voir prochainement réunis dans un second recueil.
Les participants venus la rencontrer ce vendredi 8 Juin ont pu accéder à cet univers toujours un peu mystérieux de la création littéraire. En mots très simples, Annie COZ a expliqué comment, interpelée par ce rapport inégal entre les deux cultures qui l’avaient nourrie, elle avait, après une carrière de professeure d’allemand, cédé à l’irrépressible envie de se réapproprier la langue de ses parents… Et aussi comment elle a retrouvé les mots de son enfance au travers de cours du soir puis de cours à l’Université pour préparer une Licence de Breton…
Ses auditeurs ont surtout eu la chance d’approcher la façon dont lui vient l’inspiration : tout part de quelque chose du quotidien qui retient son attention : un détail, une anecdote… De là, son imagination ébauche le début d’une histoire qui se développe rapidement… C’est ainsi qu’elle peut rester pendant plus de cinq heures sur son clavier pour rédiger, de A à Z, une nouvelle.
Pour exemple, elle a évoqué comment est né le roman "Milio hag ar viziterien noz" : des poubelles débordantes devant chez elle. Et de ce détail s’est développée une intrigue policière, tout à fait étrangère, bien sûr, à cette situation de départ…
Au final, une bien belle rencontre pour clore l’exercice d’une année… et donner envie de redémarrer l’activité au plus tôt l’année prochaine.

Séance du 20 Avril avec Yann Gerven
Une vingtaine de personnes étaient au rendez-vous, le 20 Avril dernier, avec Yann GERVEN, romancier et grammairien renommé dans le monde de la langue bretonne.

On lui a posé beaucoup de questions, et chacun a pu s’en retourner chez lui avec son lot de réponses.
- Comment lui viennent ses idées d’écriture ? Le plus souvent dans la journée, lors d’activités manuelles…
- Quand écrit-il ? Le soir, enfin d’après-midi. Il écrit d’abord sur papier, avec un crayon, comme autrefois ! Ensuite il réécrit tout sur ordinateur… pour avancer le travail de l’éditeur.
- Comment fait-il pour supprimer les coquilles ? Comme la plupart des écrivains : il confie son travail à quelqu’un d’autre…
- Et comment écrit-on un roman policier ? En plus d’imaginer des personnages et les événements auxquels ils prennent part, il faut avoir de la mémoire et de la logique pour pouvoir donner des suites crédibles aux faits déjà racontés… Et il faut aussi, ici et là, laisser filtrer des indices qui pourront mettre le lecteur sur le chemin de la résolution de l’intrigue de l’histoire !
- A-t-il toujours tous les mots pour raconter ce qu’il veut ? Il n’a nul besoin d’inventer des mots. Il réfléchit et crée en breton, et depuis son enfance il a amassé un vocabulaire suffisant…
- Continuera-t-il à écrire des cours de grammaire pour l’hebdomadaire "Ya" ? Oui ! Car la tâche est immense tant est lourde l’influence l’influence du français sur les brittophones d’aujourd’hui !

Une rencontre avec un grand homme du monde de la langue bretonne, mais une rencontre pleine de simplicité.

Séance du 30 Mars avec Laëtitia Fitamant
Passer une heure et demie à converser avec Laetitia FITAMANT, c’est entendre des propos plein de sérénité, même lorsque l’on aborde des sujets "craignos" qui poussent certains à la critique ou les font enrager, ou aigrissent leur humeur…

Quoi, par exemple ?
- L’accentuation ? Selon elle, il n’y en a pas une qui soit plus authentique qu’une autre. Il y a plusieurs façons d’accentuer en Bretagne, et autant de façons de parler breton qu’il y a de brittophones. Elle dit qu’elle change d’accent (sans même s’en apercevoir, le plus souvent !) en fonction de celui ou celle avec qui elle parle…
- "Ce n’est pas le même breton !" ? Evidemment, elle ne nie pas que ce genre de réplique impolie ait souvent été, et soit encore, adressées par des brittophones de naissance à des néobrittophones tentant de nouer contact avec eux dans leur breton hésitant… mais elle dit aussi que ce genre d’attitude et de comportement disparait peu à peu au fur et à mesure que vont croissant la compétence et l’assurance des néobrittophones et diminue la honte qui pesait sur les bretons et surtout les brittophones de naissance. "Ils ont regagné un peu de confiance" dit-elle.
- pour autant, elle ne nie combien il peut être difficile pour les apprenants d’avancer dans une langue telle que le breton que l’on n’entend plus au quotidien dans les lieux publics… et elle sait aussi, de par les interviews qu’elle réalise, combien est profonde la blessure de la rupture de la transmission de la langue d’une génération à l’autre.

Alors d’où lui vient tant d’assurance tranquille ? De la richesse des échanges qu’elle noue avec les gens (nombreux) qu’elle interviewe pour alimenter les émissions de Radio Kerne. Elle dit que, depuis le début, cela a été, et reste encore, un plaisir ininterrompu. Et si on lui demande ce qui est le plus difficile dans son métier, arrivent, sur le ton de l’humour, des réponses assez inattendues : "ne pas se décourager lorsque l’on pense au nombre de plus en plus réduit d’adultes que l’on peut encore enregistre aujourd’hui", ou " ne pas tourner bourrique lorsque l’on pense à des sujets que l’on doit délaisser parce qu’il n’y a pas de brittophones pour y apporter leur éclairage". Mais ce ne sont pas des propos amers ou désespérés… Ils ne font qu’évoquer l’infinité des sujets que l’on peut traiter en breton…

Une heure et demie à converser avec Laetitia FITAMANT… et l’on s’en va l’esprit serein dans la pratique du breton…

Séance du 9 Mars avec Fransez Favereau

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"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". C’est un peu cet adage, attribué à LAVOISIER, qui a été illustré par Frañsez FAVEREAU lors de la séance "Kontañ Kaoz" de vendredi dernier 9 Mars devant un auditoire attentif et captivé de pas moins de 25 personnes. Mais, bien évidemment, ce n’est ni de chimie ni de physique qu’il a parlé, mais de linguistique, et plus particulièrement de lexicologie. Le thème de son intervention ? La présence de nombreux mots gaulois dans la plupart des langues d’Europe, mortes ou vivantes. Selon quelle loi de la linguistique ? Les échanges entre des peuples parlant des langues différentes font que des mots d’une langue sont adoptés dans une autre langue. Ceci provoque bien-sûr des modifications dans la forme et la signification de ces mots, mais ceux-ci conservent toujours quelque chose de leurs racines, une espèce de socle d’origine… Frañsez FAVEREAU a invité ses auditeurs à vérifier la véracité de cette loi en mettant en regard des mots qui semblent bien éloignés les uns des autres comme, par exemple, le mot arabe "cheik" et les mots français "chèque" et "échec". Quel est leur socle commun ? Le pouvoir ! Le pouvoir du chef ("cheik"), le pouvoir de celui qui possède l’argent (celui qui fait le "chèque"), et la perte du pouvoir (l’"échec"). Sur le modèle de quelques exemples de parenté de ce type entre mots appartenant à des langues différentes, Frañsez FAVEREAU a recentré son propos sur la présence de nombreux mots du celtique ancien, ou gaulois, dans diverses autres langues. Ainsi, parmi bien d’autres exemples, à partir du terme celtique ancien "camb-" exprimant l’idée générale de "courbe", il nous a donné une idée de ce que peut être l’"odyssée" (c. à d. "voyage plein de détours et d’aventures") d’un mot-racine (ou "étymon") à travers le temps, les langues et les domaines les plus variés qui soient : du français "camion" au breton "kamm", en passant par des noms de lieux tels que "Cambridge" en Grande-Bretagne, "Chambord" en France, ou en Bretagne le village plogoniste de "Camasquel". (- "Camion" : aujourd’hui comme hier, un camion est un véhicule de transport de marchandises. Ce genre de véhicule est aujourd’hui équipé d’un moteur, mais il est évident que cela n’a pas toujours été le cas ! A l’origine, ce terme désigne une charrette à bras dont les brancards étaient des montants de bois recourbés. Nous sommes ici en présence d’une métonymie, c. à d. une figure de style qui consiste à désigner un ensemble (le véhicule) par une des parties de cet ensemble (les brancards). Au fil des siècles et de l’évolution des techniques, le mot "camion" est resté pour désigner un véhicule de transport (avec ou sans brancards).
- "Kamm" : courbe ; boiteux.
- "Chambord" évoque le méandre, la courbe de la rivière qui traverse le territoire devenu la commune de Chambord.
- "Cambridge" : le pont sur le méandre de la rivière.
- "Camasquel" : "kammaskell". "Askell" est ici à prendre au sens large, c. à d. "partie latérale, en marge, de quelque chose". Donc, "kammaskell" signifie ici : "courbe de la partie latérale" ou "partie latérale courbée". Ici, très certainement, il dénomme une parcelle de terrain.) Au fil de nombreux autres exemples, comme ceux mettant en rapport la ville de Milan (Milano) en Italie et la commune de Meslan en Bretagne, ou encore des mots tels que "dour" en breton ou "dwr" en gallois, et "douve" en français, Frañsez FAVEREAU n’a pas manqué de faire observer que, en Bretagne, de par les clés d’interprétation que nous donne la langue bretonne, nous sommes les plus à même d’éclairer l’origine de nombreux termes en usage dans telle ou telle langue d’Europe. Tout cela est bien sérieux, direz-vous, et très certainement ennuyeux ! Pas du tout ! En plus d’être expert en lexicologie, Frañsez FAVEREAU est un conteur né. Il a ce rare talent d’expliquer de façon simple, imagée et passionnée, des choses qui paraissent rébarbatives.

Séance du 26 janvier avec Erell Coupier
Elle a appris le breton à l’école, dans le Trégor, mais elle n’avait pas du tout dans l’idée de travailler un jour par et pour la langue bretonne. Après le baccalauréat, elle a fait des études d’urbanisme (5 ans), et elle a ensuite travaillé dans ce secteur pendant quelques années, pour les communes. Elle est aussi partie à l’étranger mettre son savoir et son savoir-faire au service des populations de Mauritanie, pour coordonner et réaliser des projets importants dans ce type de pays : creuser des puits, construire des écoles, des barrages... Depuis 2014, elle travaille pour le Conseil Départemental du Finistère sur un poste comme il n’en a pas été créé beaucoup par l’administration : s’occuper du développement de la langue bretonne. Elle travaille donc avec toutes sortes de gens et d’associations qui nourissent des projets sur la langue ou la culture du pays : préciser les idées, préparer les dossiers administratifs et les projets à remettre aux élus avant le vote des subventions. Ceux qui sont qui sont venus la rencontrer à Plogonnec ont eu l’occasion de découvrir les principaux domaines du schéma adopté par le Conseil Départemental pour développer l’usage du breton : le bilinguisme précoce, l’enseignement tant pour les enfants que pour les adultes, les liens intergénérationnels… Cela a en plus été l’occasion de rencontrer une jeune femme très motivée par sa mission et qui sait mettre au service de son travail actuel l’expérience acquise de ses métiers antérieurs. Grand merci à elle d’être venue passer un instant avec nous !

Séance du 22 Décembre avec Fanny Chauffin

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"Diwan est un miracle". C’est en ces termes que l’on parle parfois de cette filière scolaire créée il a quarante ans.

Si l’on en croit les dictionnaires, un miracle est un événement positif que l’on croit être survenu grâce à un soutien surnaturel et que l’on ne peut expliquer de façon scientifique et rationnelle. C’est pourtant avec une approche très scientifique et rationnelle que Fanny CHAUFFIN nous a parlé des écoles de cette filière.

Cela ne lui a pas été trop difficile de montrer que leur création, en 1977, et leur maintien jusqu’à ce jour, a été un "événement positif" pour les usagers de la langue bretonne et pour le pays en général :
- il y a eu à nouveau des brittophones de naissance, et ce phénomène perdure, alors que la transmission du breton de parents à enfants avait été coupée depuis des décennies…
- grâce à ce "bon exemple" (peut-être serait-il plus proche de la vérité de dire : "par crainte de perdre trop d’élèves"…), ont ensuite été créées des classes bilingues dans les deux filières "officielles" de l’enseignement : les écoles de l’Etat et les écoles Chrétiennes,
- une économie est née, avec des centaines d’emplois, portée par l’activité des écoles elles-mêmes et de toutes les institutions, associations, entreprises, organisations de toutes sortes qui travaillent pour elles et par elles…
- une avancée gigantesque a été impulsée à la langue elle-même et à son enseignement car il fallait, au fil des années et des enfants passant d’une classe à l’autre, concevoir le contenu des cours…

Il n’a pas non plus été trop difficile à Fanny de faire comprendre que ce n’était pas "par miracle" (c. à d. "grâce à un soutien surnaturel et que l’on ne peut expliquer de façon scientifique et rationnelle") que tout cela a été réalisé, mais à partir de l’immense travail des "pionniers" : des parents qui, en plus d’être père et mère, ont dû s’adonner bénévolement à toutes sortes de métiers, des enseignants qui ont su aussi être artistes…

Et ensuite a été analysée la "matière du miracle" :
- des résultats aux examens parmi les meilleurs (particulièrement au baccalauréat)…
- pour les élèves, une aptitude évidente pour l’apprentissage des langues…
- une aptitude qui peut faire de chaque élève un routard sûr de lui… et nombreux sont ceux qui, scolarisés à Diwan, sont aujourd’hui installés à l’étranger…
- un enseignement des matières officielles associé à la découverte des arts…
- et, de là, une capacité à la création inhabituelle en milieu scolaire : des écrivains (15 livres en moins de 15 ans, par 18 écrivains de moins de 18 ans), des musiciens, des acteurs, des chanteurs…
- … et malgré tout un niveau de langue en breton qui laisserait parfois à désirer !

Fanny a fait plus qu’analyser le passé et le présent. Elle a aussi exposé le strict nécessaire pour que tout cela continue à ce niveau d’excellence et pour améliorer ce qui est objet de reproche :
- travailler pour de bon sur et par l’audiovisuel, et pas seulement sur et par la littérature écrite…
- développer, en dehors des écoles, des réseaux de pratique de la langue bretonne…
- continuer de donner, dans l’enseignement, une grande place à la création artistique…
- mettre en valeur la tradition orale…

Une heure et demie qui a passé bien vite ! Et beaucoup de choses à découvrir sur un sujet dont on parle souvent mais que l’on connait bien mal !

Séance du 3 Décembre avec Mélanie Jouitteau
Nous étions 21, venus bavarder avec Mélanie. Heureusement que l’on avait changé de salle ! Celle que nous utilisons habituellement aurait été trop petite… Nous avons passé ensemble un bon moment. Et comme Mélanie est une "mordue" de toutes sortes de détails ayant trait à telle ou telle façon de dire telle ou telle chose dans tel ou tel endroit, nous avons eu le plaisir d’entendre, à partir de ses questions et du savoir des uns et des autres, selon leur commune d’origine ou de résidence, toutes sortes d’observations sur des expressions, des façons de tourner les phrases… Elle a consigné, sur son site "Arbres", les résultats de cet échange, ainsi que des solutions aux questions restées sans réponse ("dour tomm" pe "dour domm" ?). On peut consulter le tout à l’adresse suivante : Arbres (Chacun peut, sur le site "Arbres", créer un compte pour y consigner ses observations ou proposer une correction de tel ou tel point) Non, non ! Ce n’était pas du tout "torr-penn" ! Au contraire ! C’était un délice de goûter à la saveur de tournures profondément enracinées dans la vie et l’histoire de différents terroirs et communes… Mélanie a dit qu’elle reviendrait, avec une liste de choses précises à demander… On va prévoir cela pour le début de la prochaine année (scolaire, évidemment, c. à d. en Septembre 2018). Mais, à tout prendre, le plus grand plaisir a été de faire le constat que les uns et les autres se comprenaient, quel que soit le breton "local" qu’ils parlaient… ce qui n’a pas du tout surpris la linguiste qu’est Mélanie, qui a expliqué qu’il n’y avait rien de plus normal puisque le breton est une langue avec, certes, des formes variées (comme toutes les langues), mais avec une charpente (un "squelette" comme elle aime à dire) commune à tous les terroirs où l’on parle breton.

Séance du 10 Novembre avec Tudi Creguer
Un agréable moment passé à discuter avec Tudi CREQUER, journaliste à R.B.I./O. depuis Janvier 2016.
Et il y avait aussi à apprendre :
- comment, et dans quels domaines, sont formés les futurs journalistes dans les écoles qui forment à ces métiers,
- quelle est l’existence d’un journaliste de la presse parlée qui présente les informations du matin à 6h15, et même plus tôt,
- comment se prépare un journal parlé…
Le tout a été présenté avec l’optimisme et la sérénité d’un jeune brittophone qui vérifie tous les jours sur le terrain que, pour élargir la pratique du breton, rien n’est plus efficace que de le parler quotidiennement, partout et avec le plus de gens possible.
Un témoignage encourageant et réconfortant pour tous ceux qui s’attachent à apprendre la langue du pays et à l’utiliser !

20 Octobre à Douarnenez : du plaisir sous la pluie ! Avec Alexis.
Dix-huit personnes, dont plusieurs "nouvelles têtes", ont suivi Alexis BELBEOC’H le long des rues, ruelles et placettes de Douarnenez pour découvrir les lieux emblématiques de la vie de la ville il n’y a pas encore si longtemps… :
- les "Fritur" ou l’on mettait le poisson en conserve,
- les magasins qui vendaient de quoi faire le "stronk" pour appâter et toute sorte de matériel pour la pêche,
- la glacière,
- la filature qui tissant les filets,
- les cafés du port, qui servaient en fait de siège social aux équipages des bateaux de pêche, et dont quelques uns étaient actionnaires de certains bateaux,
- les courettes attenantes à certaines maisons de pêcheur, où l’on tannait les filets et les vêtements de travail en les trempant dans de l’eau salée bouillante où l’on avait dilué le cachou,
- l’Abri du Marin et sa devise au fronton : "Dieu, Honneur et Patrie". L’attention des promeneurs a aussi été attirée sur les transformations de certains lieux au fur et à mesure de la croissance de la ville et de l’activité de ses habitants :
- un mur de soutènement, dont la base était il n’y a pas si longtemps léchée par les vaguelettes des marées les plus hautes… alors qu’elle est aujourd’hui bordée par l’asphalte d’une rue…
- un parking, sous les pavés duquel on peut imaginer le sable de la plage…
- l’église originelle de la paroisse, aujourd’hui devenue la chapelle Ste Hélène, mais qui a gardé envers et contre tout son hôte principal : Santig Du !

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Archives 2016-2017

Séance du 7 Avril avec Ronan Hénaff
Mettre les brittophones de toutes sortes en contact : voilà l’objectif premier des séances "Kontañ Kaoz".
Objectif atteint pour la séance qui s’est tenue le Vendredi 7 Avril (2017). C’est Ronan HENAFF qui avait été invité, un homme de Locronan, né il y a plus de 80 ans et dont le breton a été la première langue. Les participants ont été immergés dans une langue telle qu’elle était dans la première partie du siècle passé, une langue robuste que ses locuteurs savaient utiliser pour tout dire par elle et à travers elle, une langue si riche qu’ils savaient créer tous les mots nouveaux dont ils avaient besoin. Et cette richesse, Ronan l’a gardée, et il l’a montré clairement en faisant savoir qu’il trouvait anormal d’entendre certains utiliser le mot "sokial" ("social"), qui sonnait trop français à ses oreilles, alors qu’il en existe un autre : "kevredadel", créé à partir de mots de toujours : "kevre" ("regroupement de personnes", "ce qui unit des gens entre eux"), "kevredad" (que l’on traduirait de façon semblable en français).
L’entendre raconter en quelles circonstances il a prononcé ses premiers mots en français a aussi été très émouvant, ou comment étaient accueillis à l’école du bourg les enfants qui ne savaient que le breton, comment chacun cherchait à se débarrasser, en dénonçant ou en piégeant ses camarades, du "symbole" chaque fois qu’il lui arrivait de se faire prendre à parler breton.

Séance du 17 Mars avec Alexis BELBEOC’H
La séance de "Kontañ Kaoz" du 17 Mars a été d’un grand intérêt et d’une grande originalité.
Alexis BELBEOC’H a présenté sa collection de céramique populaire (celle dont on parle peu) : des pièces de grès, de terre vernissée et de faïence (celles que l’on trouve le plus couramment aujourd’hui car elles n’étaient pas utilisées au quotidien – et en conséquence en grand risque d’être cassées – mais plutôt exposées sur des vaisseliers pour décorer la maison).
Il a expliqué comment est né, sur les rives de l’Odet à Locmaria, un véritable "style de Quimper" car, si les dirigeants des ateliers de poterie venaient de l’extérieur, les ouvriers, dont les peinteurs, étaient, eux, du pays. Et l’on peut dire que ce "style de Quimper", avec ses motifs et ses façons de les dessiner, est un témoignage sans pareil de l’expression plastique et de l’imagination de Bretons des trois siècles passés.

Séance du 27 Janvier avec Maryvonne POULIQUEN

Séance du 23 Septembre avec Fañch DUROS.

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- Jamais autant de gens n’étaient venus à une séance “Kontañ kaoz”. Mais il faut dire que le temps était beau… et qu’il avait été prévu une séance ‘’en extérieur’’, pour suivre Fañch DUROS à travers champs, et rechercher et identifier les plantes indigènes, et aussi évoquer leurs vertus pharmacologiques.
- Les participants étaient très variés : certains en connaissaient déjà beaucoup sur le sujet, et d’autres rien… Mais pour tous il y avait à apprendre.
- Par exemple, il a été évoqué la ‘’Théorie des signatures’’ selon laquelle les plantes, d’une façon ou d’une autre, que ce soit par leurs formes, leur odeur, leur goût… ou toute autre caractéristique, signalent leurs vertus pour soigner telle ou telle maladie, telle ou telle blessure ou résoudre tel ou tel problème… C’est ainsi que l’on dit que la ‘’chélidoine’’ (“Chelidonium majus” en latin, ‘’louzaouenn ar gwenilied’’ en breton) est bonne pour soigner les crises de foie… parce que son suc est jaune…
- On a pu aussi observer combien était sans mesure l’imagination et la poésie des brittophones pour nommer les plantes tant sont nombreuses et variées les façons de désigner l’une d’entre elles selon l’angle sous lequel on la considère. C’est ainsi que l’on appelle “aour he zal” (‘’front doré’’) la ‘’camomille sauvage’’ (“Matricaria chamomillia” en latin) si l’on est porté à considérer plutôt les formes et la couleur de ses fleurs. Mais on dira “louzaouenn St Yann” (‘’fleur de St Jean’’) si l’on tient compte de l’acmé de sa floraison, “tro-heol” (‘’tournesol’’) si l’on observe son comportement sur la durée d’une journée, “louzaouenn ar mammoù” (‘’plante des mères’’) si on considère ses vertus curatives, ou encore “fanulgon” (‘’chrysanthème’’) par ressemblance avec une autre plante…
- Et la séance s’est terminée par un pot car, tout le monde le sait, marcher tout en réfléchissant et en apprenant dessèche le gosier !

Instagram dit analyse centralisée a montré que seul 21% des consommateurs achètent un artefact le jour aborigène, ils voient Replique Montre en ligne. La plupart ont tendance à absorber un jour ou la meilleure réponse sur un compte avant achat de Replique Montre Panerai. Facebook, l’acheteur d’Instagram, a été agressivement blamer nouvelle apparence sur son application photo acceptée cette année. En ao ?t, Instagram a lancé Instagram Histoires, qui apparaissent les précèdent affectueux Replique Montre Hublot l’anatomie comme Snapchat(www.repliquemontre4u.com).

CALENDRIER 2015-2016.

20 Novembre Mélanie Jouitteau
04 Décembre Lou Millour, Loïg Jade (Radio Kerne)
08 Janvier Séance gourmande...
26 Février Pauline Kerscaven (R.B.O.)
23 Février Visite de Radio Kerne à 17h
11 Mars Fransez Favereau
01 Avril Lukian Kergoat
13 Mai Marivonig Gouerou (Diwan)
10 Juin Sten Charbonneau

Séance du 10 Juin avec Sten Charbonneau
Ce n’était pas la première fois que Sten CHARBONNEAU venait animer une séance ‘’Kontañ Kaoz’’ à Plogoneg. L’an passé il était venu présenter l’un de ses jeux en breton : ‘’Din an dorn’’ (‘’A moi la main’’). Cette année, c’est ‘’Klask ar ger’’ (‘’Cherche le mot’’) qu’il a présenté. La règle est très simple : le but du jeu est de faire trouver par ses coéquipiers un mot précis… mais, évidemment, pour compliquer un peu l’affaire, il y a des mots qu’il est interdit d’utiliser ! Une dizaine de personnes, et parmi eux des enfants qui le plus souvent été plus compétents que les adultes, ont mis à contribution leur habilité en breton pour faire deviner par leur équipe le mot à découvrir. Une fin d’après-midi bien agréable !

Séance du 13 Mai avec Marivonig Gouerou

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Jamais encore nos séances "Kontañ Kaoz" n’avaient connu une telle cure de jouvance. Nikolas, 10 ans, qui habite à Guengat, a voulu "seconder" son institutrice pour animer cette séance. C’est Marivonig GOUEROU, institutrice à l’Ecole Diwan de Kerfeunteun Quimper, qui était invitée pour présenter dans les grandes lignes ce qu’est le quotidien d’une école Diwan. Avec l’aide de Nikolas, qui intervenait bien volontiers, Marivonig a présenté ce qu’est le travail des instituteurs et des auxiliaires, comment les enfants adoptent le breton ou le français selon l’interlocuteur avec lequel ils parlent... On a aussi parlé des programmes et des "activités pédagogiques complémentaires". Les livres utilisés pour les cours d’histoire, de géographie, de mathématiques...on été présentés. Sérieux, n’est-ce pas ? Mais le sérieux n’est pas incompatible avec le plaisir. Et du plaisir il y a eu !

Séance du 1er Avril avec Lukian KERGOAT
Depuis toujours, la curiosité de la plupart des gens a été émoustillée par l’envie d’en savoir plus sur le nom de nos communes, de nos villages et de tous les lieux fréquentés au quotidien... Et ce n’est pas le nombre de personnes venues écouter Lukian KERGOAT dans la grande salle du Foyer Communal le 1er Avril dernier qui fera penser le contraire. Elles étaient nombreuses et certaines d’entre elles venaient pour la première fois. Le temps a été trop court pour satisfaire la curiosité de chacun... Lukian a cependant eu le temps de renseigner ses auditeurs à propos des principaux noms de lieux de la commune, tout d’abord "Plogoneg" !
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Séance du 11 Mars avec Francès FAVEREAU
Quand l’art du conteur croise l’érudition du lexicographe…
- Il faisait froid dehors et très chaud dans la petite salle du Foyer Communal... où plus de 20 personnes se sont "entassées" pour écouter et converser avec Fransez FAVEREAU venu spécialement de Guingamp à la rencontre des habitués des séances ‘’Kontañ Kaoz’’. Il a su déployer des talents à la fois de conteur et de pédagogue pour, entre autres choses, expliquer les méandres de la ‘’généalogie’’ des mots que nous utilisons au quotidien sans soupçonner leur origine. C’est ainsi qu’il a évoqué comment des mots aujourd’hui présents dans la langue française, et qu’en toute bonne foi on s’imagine découler du latin, ont en fait d’abord été empruntés par le latin au gaulois (langue celtique de la même famille que le breton actuel). C’est pourquoi bien des mots du breton actuel ont ‘’un air de famille’’ avec des mots français. C’est en fait parce que ces derniers sont un héritage de ces temps où les Romains empruntaient à la langue gauloise des pans entiers de vocabulaire relevant de domaines où les Gaulois étaient techniquement plus avancés. Ce phénomène d’emprunt est permanent dans l’histoire des langues et des civilisations, et il se vérifie encore aujourd’hui… Au final, c’est un moment des plus agréables qu’ont passé les participants, un moment qui a paru bien court même s’il a largement débordé du cadre horaire habituel de l’activité.

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Séance du 26 Février avec Pauline KERSCAVEN

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Elle n’a pas encore beaucoup d’années, mais ce n’est pas pour autant que la rencontre avec elle a tourné court. Elle a déjà fait mille et une choses .Elle a été journaliste, et elle l’est encore à ce jour, à Radio Breizh Izel (R.B.I.), un métier s’il en est dont l’exercice permet d’aborder une foule de gens, de thèmes et de circonstances différentes. Elle a aussi été, pendant deux ans, coordinatrice de l’opération ‘’Quêteurs et passeurs de mémoires’’. Et elle a voyagé. C’est surtout son aventure de huit mois en Amérique du Sud, de Septembre 2011 à Mai 2012, qu’elle a souhaité raconter : ‘’Traverser’’ est le nom qu’elle a donné à ce périple de l’Argentine au Sud (et particulièrement de la Patagonie où vivent, depuis le XIXème siècle, beaucoup de Gallois qui ont conservé avec vigueur leur langue) jusque la Colombie au Nord .Pour découvrir l’immensité et la diversité du monde, direz-vous ! Certainement ! Mais ce n’est pas tout ! Ce qu’elle voulait faire, c’est découvrir des pays, des peuples, des cultures, etc., pour transmettre toutes ces richesses aux écoliers des classes bilingues. Donc, au fil des huit mois de son voyage, elle est restée en contact avec les collégiens de sept écoles bilingues, en leur envoyant des films, des photos, des écrits, et même en bavardant ‘’en direct’’ avec eux par internet. De courts instants, et ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi : l’heure en Bretagne n’est pas la même qu’au Chili, en Bolivie, au Pérou, en Equateur… C‘est ce qu’on appelle le ‘’décalage horaire’’ ! Pauline KERSCAVEN a été, sur le continent Sud Américain, une vraie ambassadrice pour les jeunes bilingues de Bretagne. Ce fut un plaisir de l’écouter, regarder ses photos, et lui poser mille questions !

Séance du 4 Décembre avec RADIO KERNE (Lou Millour et Loïg Jade)

Séance du 20 Novembre avec Mélanie JOUITTEAU
- Mélanie Jouitteau est originaire de Nantes et habite Locronan depuis quelques années. Une bonne douzaine de personnes sont venues dialoguer avec elle. Elles ont pu approcher le monumental travail entrepris par cette titulaire d’un Doctorat en linguistique, chercheuse au CNRS au laboratoire IKER, et qui s’est fixé pour tâche de décrire la grammaire du breton sur la base de la pratique de ceux dont c’est la première langue. Elle met son travail en ligne sur un site internet nommé ‘’Arbres’’, consultable par qui veut et à l’amélioration duquel tout un chacun peut contribuer. C’est à la découverte de ce site qu’elle a invité les participants, un site dont elle dit qu’il ‘’est mieux qu’hier et bien plus mauvais que demain’’, définissant son travail comme la ‘’construction d’un pont’’ entre les brittophones, tous les brittophones, ceux d’hier, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain, ainsi que le monde de la recherche internationale en linguistique formelle. -Jetez-y un coup d’oeil ! : Arbres ainsi que sur son Site professionnel .

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ARCHIVES

2014-2015

14 Novembre Yann Fulup Dupuy
28 Novembre Gaby Bizien
12 Décembre Lukian Kergoat
06 Février Sten Charbonneau
06 Mars Gwenole Guével
20 Mars Loïg Jade
03 Avril Guy Le Corre
17 Avril Martial Menard
22 Mai Goulwena Le Hénaff
11 Juin Distillerie des Menhirs

Séance du 6 Février avec Sten Charbonneau :

Séance du 12 Décembre avec Lukian KERGOAT  :
- Une vingtaine de personnes sont venues écouter, vendredi 12 Décembre, Lukian KERGOAT parler de l’histoire de la langue bretonne. Et elles n’ont pas été déçues tant est riche et inattendue l’histoire de notre langue qui reste, à l’heure d’aujourd’hui, quasiment inconnue de la plupart des Bretons… une langue dont on trouve des traces écrites sur les plus anciens manuscrits du Haut Moyen Age.
- C’est ainsi qu’a été évoqué un manuscrit écrit à la fin du VIIIème siècle et qui est aujourd’hui conservé à la bibliothèque de l’Université de Leyde (Pays Bas). Il provient sans doute de l’Abbaye St Gwenole de Landevenneg, mais on n’en est pas sûr… Quatre feuillets écrits composent ce manuscrit, qui est une partie d’un manuel de médecine dont le titre est « Praecepta medica ». C’est un manuscrit en latin et l’on trouve des mots de vieux breton directement intégrés dans le texte et non sous la forme de gloses écrites sur les marges du texte comme cela arrive assez souvent sur des manuscrits sur lesquels ont travaillé des clercs ou des moines bretons…
- On a aussi parlé du premier écrivain breton dont on connait le nom : Ivonet OMNES qui, au XIVème siècle, écrivit sur la marge d’un manuscrit sur lequel il travaillait, surement pour s’aérer l’esprit et se défatiguer la tête, les vers suivants : « Me am eus un amourig J’ai un amour Joliig Joli Dindan an del(ioù) Sous les feuilles M’he gwelas » Je la vis Hé oui ! Les moines sont aussi des êtres humains !
- Lukian KERGOAT a ainsi promené son auditoire à travers le temps jusqu’au XIXème siècle de la IIIème République pour donner à connaitre tel ou tel état de l’évolution de la langue, ou comment elle a été traitée (maltraitée, pour dire vrai) par les fonctionnaires de l’administration de l’Etat ou par certains politiciens…
- Evidemment, le temps a été trop court pour épuiser un sujet aussi vaste… Et il resterait certainement encore de quoi alimenter une autre séance, si ce n’est deux ou plus… A voir !

Séance du 14 Novembre avec Yann-Fulup Dupuy  :
- La quinzaine de personnes venue l’écouter ont eu plaisir à faire connaissance avec un écrivain prolixe, surprenant parfois, un écrivain aussi habile dans le genre du roman que dans celui du théâtre.
- Enseignant de breton... après avoir étudié les Beaux Arts, il était surtout intéressé par la construction des églises gothiques. Rien d’étonnant donc à ce que le titre de l’un de ses romans soit "Ar gariadez vaen", un roman policier qui a reçu le prix Langleiz en 2007. Cette "Gariadez vaen" est en fait une cathédrale, qui est le cadre du roman... si ce n’est l’un des personnages !
- Il a été invité à l’initiative de Jean-Yves KERVAREC, acteur dans la troupe "Tro Didro" , après qu’ait été jouée à Douarnenez le 1er Novembre, sa dernière pièce de théatre, qu’il a lui-même mise en scène : "Re an tu all".

2013-2014
Séance du vendredi 6 Juin 2014 avec Yann Bijer.
- Plusieurs séances de Kontañ Kaoz 2013-2014 ont été consacrées à la lecture de son roman policier "Teñzor didan-vor ar Priñs Frederik". Il était donc l’invité par excellence pour clôre la saison !

- Né en 1940 à Lechiagat (port de la commune de Treffiagat), Yann BIJER est brittophone de naissance.
- Mais ce n’est qu’en 1974, parce qu’il n’y avait plus de télé après que le pylône de l’antenne de Roc’h Tredudon ait été abattu, qu’il a appris à lire et écrire dans sa langue maternelle... Pensez donc combien le temps libre était subitement devenu interminable ! Pour lui, cela n’a pas été du temps perdu, en tout cas !
- C’est peut-être cela qui explique la riche vivacité des écrits de cet écrivain... Des écrits où l’on trouve autant le pittoresque des tournures de la langue parlée que la précision d’une langue modernisée avec des mots nouvellement créés correspondant aux besoins de la vie moderne.
- Yann BIJER a produit toutes sortes d’écrits : des nouvelles, des contes, des romans de police où des romans "ethnographiques"... Et aussi de la poésie...
- Yann est un homme affable, qui aime la rencontre et l’échange.

Séance du 25 Avril avec Annaïck Loisel. :
- Annaïck Loisel a exercé le métier d’assistante sociale pendant 30 ans. Elle s’intéresse depuis longtemps à l’histoire et la langue bretonne. Elle a donc suivi une formation de guide du patrimoine, chaque week-end pendant un an, auprès de "Villes d’Art et d’Histoire", formation validée par sa réussite au concours.
- Ce 25 avril elle est venue nous rencontrer à Plogonnec avec dans son sac un jeu nommé "Breizhit", jeu destiné aux petits comme aux grands et dont le but est de nous faire découvrir la Bretagne par le biais de questions, sérieuses ou amusantes. Nous avons découvert ce jeu ensemble et nous avons passé un bon moment, ne voyant pas le temps passer...

Séance du 28 Mars avec Michel Bolzer

Séance du 31 Janvier, avec Jean-Pierre Hélias.

Portfolio

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